L’Américaine : portrait tendre d’une femme libre
Dans son petit village du Jura, tout le monde l’appelle l’Américaine. Émilienne aurait pu être la grand-mère du réalisateur Joachim Michaux, si elle n’avait pas ardemment voulu vivre sa vie et conquérir sa liberté de l’autre côté de l’Atlantique. “Tu penses si j’avais la frénésie de me marier à dix-huit ans… Mais pas du tout !” Émilienne a les cheveux blancs et le dos courbé. Avec un large sourire aux…